Synthèse Nicolas TORCHEBOEUF  
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Introduction
L'énergie des vagues
L'énergie des marées
L'énergie thermique
Conclusion
Annexes

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Aujourd’hui, les énergies renouvelables sont très d’actualité : dans les médias, dans la politique (grenelle de l’environnement, protocole de Kyoto …) et même dans la vie courante. Les énergies « propres » sont des formes d’énergies qui connaissent un regain d’intérêt et qui se développent considérablement de nos jours.

Tout de même notre sujet de TPE n’a pas connu sa version définitive très rapidement. En effet nos premiers projets étaient situés très loin des énergies marines. Nous projetions de nous intéresser à la mécanique, notamment les moteurs (Stirling, moteurs rotatifs, Wankel,…). C’est lorsque j’ai reçu la revue Cosinus qui avait consacré une partie sur les énergies marines que l’idée m’est venue de travailler sur cette forme d’énergie dont on entend peu parler.

Souvent lorsque l’on pense aux énergies marines, nous pensons à l’usine marémotrice de la Rance. Mais je fus assez étonné d’apprendre que d’autres façons d’exploiter la mer existaient, de manière très différentes l’unes de l’autres. C’est ainsi que je découvris que les vagues et les courants marins pouvaient être aussi simplement exploitables et que l’on pouvait utiliser l’énergie que le soleil transmet aux océans sous la forme de chaleur. Je fus également surpris que déjà depuis longtemps des hommes aient compris la puissance que fournit la mer et avaient réfléchi à l’exploiter. De cette manière des moulins été actionnés par la marée dès le Moyen-âge et plusieurs scientifiques du XIXème siècle ont cherché à utiliser l’énergie thermique des mers. C’est cette diversité et l’importance que peut représenter ces énergies sur le littoral qui m’ont poussé à consacrer le TPE à leur sujet. Je trouvai qu’il se présentait une occasion de parler d’énergies renouvelables tout en s’écartant des autres formes d’énergies telles que le solaire ou l’éolien dont on nous parle assez souvent.

Quant à notre groupe, de nombreux événements sont venus le perturber. Cela a été pour nous l’occasion de maîtriser des situations un peu difficiles et de nous en sortir sans trop de dommage en vue de l’examen. En effet, dès la rentrée scolaire nous avions formé un groupe : Jean-Baptiste, François et moi. Notre travail avançait mais François nous a quitté à la rentrée des vacances de la Toussaint. Alors nous l’avons remplacé par Vincent. Mais le travail de la partie de François était à recommencer. Alors il a fallu se dépêcher de reprendre le travail pour rattraper le temps perdu. Mais cette épreuve a été l’occasion de faire face à des événements inattendus ; nous avons pu justement nous rendre compte des avantages du travail en groupe : nous entraider pendant les épreuves. De plus ce travail a été l’occasion de faire part de ses connaissances, de défendre une position, de développer son esprit critique face aux nombreux documents glanés.

Je choisis de me consacrer à l’énergie thermique. Des scientifiques s’y sont penchés depuis le XIXème siècle (Jacques D’Arsonval,…) et ont abouti à des solutions qui n’ont pratiquement pas évoluées depuis. Cette technique consiste à utiliser la chaleur que le soleil transmet à l’océan. En effet 70% des rayons solaires sont captés par les océans. Une centrale ETM (ou OTEC en anglais) transforme cette énergie thermique en énergie électrique avec le système simple : on vaporise l’eau chaude (ou un fluide à partir de cette eau) qui fera tourner un turbogénérateur, puis on condense la vapeur qui retourne dans la mer. En plus de la production électrique, ces usines comportent d’autres atouts: la production d’eau douce (importante pour l’approvisionnement de certaines îles peu pourvues en eau), la récupération de l’eau froide pour la réfrigération, l’aquaculture à partir des eaux de profondeur riche en nutriments, favoriser le rendement de l’agriculture en arrosant avec l’eau froide ou même, pour éviter les problèmes de câbles électriques, produire directement de l’hydrogène par électrolyse, que l’on peut facilement acheminer par bateaux. Vendre ces coproductions en parallèle peut rapporter jusqu’à trois fois plus. Pour les régions côtières situés entre les deux tropiques, cette technologie peut s’avérer intéressante. Plusieurs pays (Etats-Unis, France, Japon, Inde,…) se sont penchés et ont investi dans le système d’usine ETM dès les années 1970. Ils y ont vu une opportunité face aux crises pétrolières
Ainsi ce TPE m’a semblé assez digne d’intérêt, notamment pour son originalité (selon moi) et ainsi que pour l’importance que l’on attache aujourd’hui pour les énergies renouvelables. En effet la récente décision du Grenelle de l’environnement que la France consacre 20% de sa production d’énergie pourra favoriser ce genre d’énergies. Je pense qu’il faut se préparer à être le moins possible dépendant du pétrole, qu’il faut réserver pour son utilisation dont on ne peut pas se passer (comme carburant, matières synthétiques,…), et ne pas utiliser les énergies fossiles comme production d’énergie électriques. Il faut favoriser le développement des énergies renouvelables, telles que le solaire, l’éolien, la géothermie, les énergies marines, qui ont un avenir. Mais l’investissement des entreprises pour un tel projet est très lourd. Si les pays ou l’Europe finançait ces études, cette utilisation de l’énergie thermique, qui n’est resté qu’à l’état de prototypes, pourrait se développer et pourrait passer à un stade industriel.