Le thème des énergies renouvelables et des vagues m’ont toujours fasciné de telle manière que cela me pousse à me pencher sur tout document relatant ce sujet. Ainsi, lorsque Nicolas Torcheboeuf, mon équipier, me proposa comme sujet de T.P.E. les énergies de la mer, j’ai tout de suite approuvé son choix, d’autant plus que le thème des énergies renouvelables et non polluantes est d’actualité : il faut en effet lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et se préparer à la future pénurie en énergie fossile. De plus, cette énergie verte est beaucoup plus intéressante que le solaire, l’hydrolienne ou la géothermie puis-ce que plus de 70% de la surface du globe est occupé par des océans. Bien évidement parmi les trois parties qu’il nous fallait étudier, à savoir les vagues, les marées et l’océanothermie, je choisissais la première, du fait de ma passion pour les sports nautiques. Cette décision marqua le début de mes recherches dans les magasines scientifiques et Internet, tout en restant en liaison avec mes collègues de travail.
Après avoir rassemblé des documents un peu partout, je me décidais à mettre tout ce petit paquet d’informations en forme. Rapidement, je divisais mon plan en quatre grands axes qui sont en réalités les quatre différents systèmes d’exploitation, existant à l’heure actuelle, de l’énergie des vagues :
• Les bouées : La houle agite une bouée, qui en se ballotant, met de l’huile sous pression qui active des pompes hydrauliques, générant ainsi de l’énergie. C’est le projet S.E.A.R.E.V. mis au point par l’école Centrale Nantes qui m’intéressa tout particulièrement car ce système me semblait être le plus judicieux.
• Les débordements de chenal : les vagues s’engouffrent dans un chenal qui se rétrécit de plus en plus. Elles enflent et débordent par-dessus la digue d’un réservoir qui se remplit peu à peu. L’eau du réservoir revient à la mer en passant par une turbine qu’elle fait tourner. Le réservoir peut se trouver sur la côte mais il existe aussi un projet de système de ce type flottant (qu’on appelle une plateforme à déferlement). Cette technologie baptisée «Wave Dragon » m’intéressa moins, du fait du peu de complexité de son système.
• Les caissons flottants reliés entre eux par des charnières articulées. Les vagues déplacent les caissons dans tous les sens. On récupère de l’énergie au niveau des articulations mobiles entre les caissons, grâce à des pistons actionnant des pompes à huile sous pression. Nommé Pélamis, ce prototype étant relativement proche du S.E.A.R.E.V. il captiva d’autant plus mon intérêt.
• Les colonnes d’eau oscillantes côtières : en fin de course, les vagues entrent dans un caisson où elles compriment l’air emprisonné. Cet air comprimé fait tourner une turbine. La encore le système est aisé à comprendre et du fait, ne me passionna pas énormément
Pour chacune de ces parties je piochais dans les magasines scientifiques tous les éléments que je jugeais intéressants. Ensuite j’approfondissais mes études sur Internet. N’ignorant pas le peu de fiabilité de ce système je résolus de ne sélectionner que les sites connus ou ceux qui me sembler être exploitables sans risque. Cette longue et assidue recherche d’éléments me permit de développer un esprit critique, de même qu’elle m’apprit à cibler mes recherches sur les données les plus importantes en laissant de côté tout le superflu du net.
J’ai aussi beaucoup apprécié l’aide que nous ont procuré Monsieur VIRAMONTES et Monsieur TOUSSAINT pour le perfectionnement de notre problématique et de notre agencement. En effet, durant ce trimestre, j’ai redécouvert mes professeurs qui ont su se pencher sur nos différents problèmes et hésitations. Bref, ils se sont rapprochés de leurs élèves en sachant oublier leur statut de professeur. Dans un autre domaine, cette réalisation m’apprit à travailler en équipe. En d’autre terme, j’appris à respecter les décisions de mes camarades, à accepter leurs remarques voir leurs critiques, je dus aussi subir le retard de certains que je dus alors aider dans leurs réalisation, le tout, pour la réussite de notre projet.
Ainsi, le résultat de notre T.P.E. ne s’est pas limité à d’éventuels points au baccalauréat, il m’a permis de développer de nombreuses facultés telles la rigueur dans mes recherches, une plus grande maîtrise de Word, mais surtout cela me permit de développer le sens du travail d’équipe, avec tous les avantages et inconvénients que cela inclus. Ces gains me serviront sans nul doute dans ma vie future.
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